MUSIQUE ET PEINTURE

LES RAPPORTS SURPRENANTS

ENTRE LA MUSIQUE, LA PEINTURE

ET LA FORMATION DE L’HOMME D’ACTION.

 

Je viens de relire le chef d’œuvre de DALE CARNEGIE  ” COMMENT SE FAIRE DES AMIS “. 

Comme moi, vous l’avez tous lu. Et comme moi, n’avez-vous pas ressenti, au fur et à mesure que vous lisiez, à la fois un intérêt extrême pour votre lecture et un embarras croissant pour sa mémorisation et pour l’application des conseils révélés ? Alors, ne trouvez-vous pas paradoxal cet embarras pour un des livres de formation le plus lus dans le monde ?

 N‘est-il pas intéressant, pour nous Conseils et Formateurs, de rechercher les causes de cet embarras ? Avec l’espoir qu’en trouvant ces causes, nous découvrirons un ou plusieurs principes qui améliorent automatiquement nos formations.

 

Cherchons donc !

Avec des questions exploratrices. 

Quels sont les moyens de communication les plus souvent utilisés pour nos formations ?

 

Réponse ( simplificatrice ) évidente : 

–       La parole pour un séminaire.

–       L’écriture pour un livre. 

Or, la caractéristique commune des messages verbaux ou écrits est d’être une suite d’informations transmises à la queue leu leu, comme un air de musique joué avec un instrument. Ainsi, le mode privilégié d’une formation est le mode séquentiel, donc un mode d’esprit musical. Or, la logique musicale présente un grave inconvénient pour une formation : Toute nouvelle information naît  en lieu et place de la précédente.  L’effacement de l’information précédente, donc son oubli, conditionnent d’existence de l’information qui suit. Alors qu’il faudrait tout mémoriser ! 

Ainsi, le principal inconvénient du mode séquentiel, verbal ou écrit est la dilution permanente des informations. Avec une incidence fâcheuse pour la compréhension qui dépend de la  bonne mémorisation d’une suite d’idées. Ces idées étant mal ( ou pas ) mémorisées, l’enchaînement logique de la pensée tourne vite à vide. Ainsi survient la perte du fil de la pensée d’un auteur lu ou d’un orateur entendu et notre embarras grandissant au fur et à mesure que nous lisons des ouvrages ou que nous entendons un discours didactiques. 

Voilà pourquoi toute formation qui emploie comme principal mode de communication le mode séquentiel écrit ou verbal fonctionne avec de fâcheuses pertes de rendement.

Est-il possible de remédier à ce regrettable état de fait ?

 Existe-t-il un autre mode de transmission des informations qui ne présente pas les inconvénients du mode séquentiel ? 

Oui, le mode pictural.

Précisons d’abord qu’est pictural tout message composés de signes visuels qui sont tous présentés dans le champ visuel d’un observateur. Comme dans un tableau de peinture. Chaque signe, ou un groupe de signes peut ainsi être vu d’un seul coup d’œil. Mais ce qui est bon en musique ne l’est pas pour une formation. On ne peut pas concevoir qu’elle fonctionne seulement avec des moyens visuels..
De toute évidence, l’idéal est d’associer le séquentiel au pictural, les pertes de l’un étant compensées par les avantages de l’autre. Je développe ce point de vue dans LE PANORAMIC BOOK.
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